Le Seigneur de Bombay : un parrain indien qui vous veut du bien.
Enfin, oui, c'est bon, je peux le dire, j'ai terminé les 900 pages du Seigneur de Bombay de Vikram Chandra. C'était long, parfois compliqué, mais c'était bon. Comment donner envie de lire ce long et lourd pavé ?
- ce roman nous dépayse : il nous plonge dans l'Inde actuelle et plus précisément dans Bombay, cette ville ogresque où tout semble possible,
- ce roman nous cultive : le vocabulaire est très riche (indien, anglais.... merci le lexique à la fin) et les références culturelles sont un peu difficiles mais tout de même accessibles,
- ce roman nous tient en haleine : l'histoire est digne du Parrain (je n'ai pas lu le Parrain, mais ça a l'air d'être dans l'esprit), ça vole, ça tue, ça fuit, ça prie, ça intrigue. Certes, il faut le lire régulièrement pour ne pas décrocher mais, de toutes façons, il faut le lire régulièrement pour ne pas passer le semestre dessus.
- ce roman nous protège : regardez la couverture, si vous vous faites tirer dessus, il fait bouclier.
- ce roman nous est utile : il peut aussi faire tabouret, table basse, serre-livre, escabeau....
Petits points négatifs : il est intransportable (je n'ai pas pu le mettre dans ma valise cabine pour les vacances) et à force de foisonner, on peut s'y perdre.
Conclusion : si vous avez le temps, lisez-le, sinon, asseyez-vous dessus.